24 avril 2010
Salutations chers lecteurs ! J’espère que vous avez vécu une Pâques radieuse de résurrection avec Jésus. Nous approchons de la grande solennité de la Pentecôte. Le Catéchisme de l’Église catholique nous rappelle la signification profonde de cette solennité : « Cinquante jours après sa résurrection, à la Pentecôte, Jésus-Christ glorifié répand l’Esprit à profusion et le manifeste en tant que Personne divine, de sorte que la Sainte Trinité se révèle pleinement. La mission du Christ et de l’Esprit devient la mission de l’Église, envoyée pour proclamer et répandre le mystère de la communion trinitaire » (ch. III § 144).
Il est donc essentiel pour chacun de nous de vivre une relation toujours plus étroite avec l’Esprit Saint, afin qu’il puisse nous guider, nous sanctifier, nous faire vivre en Christ et nous envoyer témoigner de la vie du Christ. Pour vous y aider, je voudrais vous proposer ce mois-ci un message reçu de l’Esprit Saint à la veille de la Pentecôte 1999, qui parle de la nécessité de vivre une véritable intimité avec Dieu, qui est la base de la vie spirituelle.
Je vous souhaite de recevoir la grâce et la force de l’Esprit Saint, pour vivre de plus en plus immergés dans la félicité de la vie divine déjà présente sur Terre. Cela peut sembler, ma ce n’est pas une utopie ; nous pouvons tous y arriver avec l’aide puissante de l’Esprit Saint, qui nous conduit à expérimenter la grandeur et la bonté de Dieu jour après jour.
Je vous salue avec beaucoup d’affection en Christ.
Message de l’Esprit Saint du 22 mai 1999, veille de la Pentecôte
« Je vous bénis en cette soirée, veille de la Pentecôte. Je voudrais vous rappeler que tous vos efforts dans la vie spirituelle sont inutiles si vous ne faites pas l’expérience de l’intimité avec Dieu. Rares sont les âmes qui ont découvert Dieu, même parmi celles qui prétendent lui appartenir. Rares sont les âmes qui ont découvert Dieu comme un ami, et plus rares encore celles qui l’ont découvert comme un Père.
Chez presque tous, manque l’intimité avec Dieu, il manque la capacité d’entrer dans le silence et de sentir que Dieu fait partie de votre vie. Pourtant, vous êtes tous appelés à ressentir le contact intime avec moi ; vous en avez la possibilité si vous m’aimez et si vous êtes capables de vous retirer en vous-mêmes, dans la partie la plus profonde de votre être, si mystérieuse, secrète et inviolable, là où je vis. Vous devez percevoir ce contact comme quelque chose qui vous rend féconds, parce que je suis l’Esprit de Dieu, l’Esprit de Vie. De même que dans l’intimité entre les époux la vie est conçue, de même dans l’intimité avec Dieu l’âme conçoit la vie de Dieu. Je vous invite à cette intimité sans laquelle vous ne pouvez pas me trouver. Vous ne pouvez pas me trouver dans des phénomènes extraordinaires, ni même là où il y a du bruit et de la confusion, là où il y a trop de mots. Vous ne pouvez me trouver que dans l’intimité de votre âme et de votre vie.
Ne permettez à personne de violer votre intimité avec Dieu et veillez à ce que votre espace intérieur n’appartienne qu’à Lui et à vous, et à personne d’autre. Ne laissez pas le poison du monde, ce qui est sale et vil, pénétrer en vous, profaner cette intimité qui est aussi votre sanctuaire. C’est ici, dans le sanctuaire de votre âme, que vous devez vous taire, vous agenouiller pour adorer Dieu. Je vous demande aussi de respecter l’intimité de chaque âme, de la respecter toujours. Surtout, je demande aux prêtres : aidez chaque âme qui vous est confiée à trouver en elle l’espace d’intimité avec Dieu, apprenez-lui à le respecter dans les autres. C’est ainsi que grandit une communauté saine, quand l’un aide l’autre à trouver et à expérimenter l’intimité avec Dieu et à le respecter en tout. C’est ainsi que naît l’Église, la véritable Église, qui est le sanctuaire de l’amour.
Respecter l’intimité de la personne ne signifie pas qu’elle ne doit pas être corrigée. Je lance un nouvel appel aux prêtres, mais aussi aux parents et aux éducateurs : laissez la personne mûrir, afin qu’elle soit libre de grandir devant Dieu. Non pas libre de faire ce qu’elle veut, mais libre parce qu’elle est acceptée et respectée dans sa liberté de grandir et de décider. C’est ainsi qu’agit Dieu qui respecte toujours votre liberté. Laissez toujours le dernier mot à Dieu et jamais à vous, même si vous êtes prêtres ou éducateurs. Laissez Dieu faire son œuvre en chacun. C’est à vous de préparer le terrain, comme le jardinier prépare la terre pour la semence, mais ce n’est pas lui qui fait pousser la semence. Je vous suggère donc de dire les choses avec douceur mais avec clarté. Aidez ceux qui vous sont confiés à faire un choix existentiel clair ; parfois, dans les âmes, il y a l’ignorance du vrai bien ainsi que l’égoïsme. Alors laissez chacun choisir en toute liberté et rien d’autre.
À vous tous, je dis : c’est votre tâche de montrer la vérité à vos frères et sœurs et de les conduire aussi loin qu’il vous appartient vers la vérité. Mais vous respectez toujours les choix des autres, même lorsqu’ils sont douloureux, tout comme je les respecte même si je vois que beaucoup sont perdus. Beaucoup d’entre vous arrivent devant le sanctuaire de la vérité et n’y entrent pas. C’est terrible ! C’est comme si vous mouriez de faim sur le seuil de la salle du banquet, où la table est remplie de toutes les bonnes choses. C’est ainsi que tant d’âmes vivent et meurent.
L’éducation et la formation qui ne respectent pas la personne dans son intimité, en particulier dans son intimité avec Dieu, constituent une véritable forme de violence. L’âme d’une personne n’est pas aidée à mûrir et à grandir, mais une discipline lui est inculquée. Son espace d’intimité est occupé par la règle, la forme et la loi ; ainsi, on croit qu’une personne est bonne et sainte parce qu’elle respecte les règles, ce qui n’est pas toujours vrai. La discipline et le respect des règles sont certes nécessaires, mais cela doit se faire sans contraintes, sans impositions et sans aucune violence. La personne que l’on aide à grandir dans la foi en Dieu et le respect de son prochain, s’achemine naturellement vers la vraie discipline intérieure, celle qui vient des lois de Dieu inscrites en chacun de vous. Souvent, cependant, un grand drame se produit dans la phase de croissance, parce que la direction des âmes n’est pas laissée à moi, mais à l’esprit humain, à la science humaine, à la peur humaine ; et la peur engendre la peur.”
Question : “Qu’advient-il des personnes appartenant à ces mouvements ou sectes qui rejettent Dieu et, dans de nombreux cas, adorent Satan ?”
“Quand je parle de mauvaise éducation, je ne me réfère pas seulement à certaines sectes et mouvements dits spirituels qui s’opposent à Dieu et où la violence sévit. Malheureusement, je me réfère aussi à certaines réalités chrétiennes où la violence s’exerce sur les âmes, et si vous saviez à quel point ! Ne croyez pas que, dans la sphère religieuse, les gens sont plus respectés qu’ailleurs, et qu’on s’adresse mieux à eux. Dans de nombreux mouvements chrétiens, communautés de croyants et ordres religieux, il y a des gens qui prient et prient, qui se présentent comme des justes, qui remplissent leur bouche d’invocations à l’Esprit Saint, mais ils ne me connaissent pas parce qu’ils ne m’aiment pas et ne se donnent pas à moi. Ils restent égoïstes et hypocrites. Ils ne sont donc pas conduits par Dieu et ne peuvent pas conduire les autres, ce sont des aveugles qui conduisent d’autres aveugles ; ils jugent les autres et causent souvent un tort immense à leurs semblables et, ce qui est pire, ils le font au nom de Dieu. Personne ne peut vraiment aider les autres sans moi !”
“Je voudrais te demander, Esprit Saint, le don d’une relation vivante et vitale avec les Trois Personnes de la Sainte Trinité, et la grâce de vivre cette relation avec responsabilité. Donne-moi et donne-nous cette grâce.”
“Ce que vous demandez est un grand cadeau et, en même temps, un grand accomplissement. La relation avec la Sainte Trinité est le fondement de toute la vie spirituelle et de toute la théologie ; il n’y a rien de plus important que cela. L’homme s’efforce d’étudier qui est Dieu, comment le trouver, ce qu’il fait, quelles sont ses qualités ; il n’a pas réalisé que ce qui compte vraiment, c’est sa relation avec Dieu, car c’est dans la relation intime avec le Dieu Trinitaire et Unique que réside l’essence de la vie et tout ce qui est nécessaire dans la vie et au-delà de la vie. Dans votre vie en Dieu et avec Dieu, votre être, votre intelligence et toutes vos capacités sont régénérés et trouvent leur juste dimension. Mais tout cela, vous devez le désirer sincèrement et le rechercher avec humilité, car Dieu ne vous impose rien, pas même son amour. Il vous cherche continuellement mais ne vous force pas, il vous aime mais ne vous opprime pas, il vous désire mais ne vous possède pas, il vous laisse libre de choisir et de comprendre où est la vie.
Je vous bénis aujourd’hui pour qu’il y ait toujours en vous un désir de Dieu ; si c’est un désir sincère, clair, sans ambition ni compromis, alors je ne manquerai pas de vous conduire là où je dois vous conduire, c’est-à-dire au Père par le Fils. Jésus et moi travaillons sans cesse pour que chacun d’entre vous parvienne à la plénitude et tout ce que nous faisons est pour votre vie. Tout passe par nos vies pour vous amener à la vie du Père.
Je vous aime beaucoup et je vous protège ; je vous donne la grâce d’ouvrir en vous et dans l’âme de vos frères un espace toujours plus grand, l’espace de la vie qui circule entre la créature et le Créateur, l’espace de l’amour infini qui vous régénère continuellement.
Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
