Vous êtes mon peuple saint

Message de Jésus du 12 novembre 2010

« Mes chers enfants, je vous ai déjà dit que vous êtes le temple vivant de Dieu. Faisons alors un pas de plus. Je souhaite vous aider à comprendre que chacun de vous, s’il m’aime et s’il me suit, fait partie du peuple de Dieu. De qui est composé ce peuple ? De tous ceux qui adorent mon Père, qui me reconnaissent comme Fils de Dieu et Rédempteur et accueillent le Saint-Esprit.

Le peuple de Dieu est un peuple immense. Il englobe de nombreuses réalités et n’est pas seulement limité à la Terre. La Très Sainte Vierge Marie, qui est ma mère mais aussi la vôtre, et est la joie de mon cœur et la couronne de mon peuple, en fait partie. Il comprend les anges, vos frères du paradis et du purgatoire. Il inclut également d’autres frères, des hommes comme vous, créés à l’image de Dieu, qui vivent sur d’autres planètes de l’Univers et qui servent fidèlement leur Créateur ; vous ne les connaissez pas encore, mais vous les verrez un jour. J’ai également donné ma vie pour eux, en m’incarnant, en mourant et en ressuscitant sur Terre une fois pour toutes, dans le but de délivrer toute l’humanité de l’Univers. Ne soyez pas scandalisés par mes paroles ! Sachez que mon Père ne connait aucune limite dans sa création, et sa vie remplie l’Univers. Je vous parlerai de cette réalité une autre fois, car elle est très importante pour votre vie.

Pour l’instant, sachez que ce peuple si grand forme l’Église universelle, qui est mon Épouse et mon Corps Mystique. Vous faites partie de cette immense réalité, grâce au baptême qui vous a plongé dans ma vie, en vous permettant de participer pleinement à la grâce de la rédemption. Cette grâce, cependant, doit fructifier pendant votre vie pour porter ses fruits et vous transformer en de nouvelles créatures, en membres vivants de mon Corps.

Lors du baptême, vous avez été oints pour être des prêtres, des prophètes et des rois. C’est pourquoi mon peuple est un peuple sacerdotal, prophétique et royal.

C’est un peuple de prêtres, car il participe à mon sacerdoce. Je suis en effet le Grand Prêtre, celui qui a offert au Père le sacrifice de la vie pour le salut de chaque homme. C’est pourquoi quiconque s’offre à moi est prêtre avec moi. Pensez soigneusement à ceci : chacun de vous, homme ou femme, s’il m’aime sincèrement et désire s’offrir à moi, participe pleinement à mon sacerdoce.

Tel est le sacerdoce royal de mon peuple, qui fait de chacun de vous un prêtre, dont la mission est d’offrir au Père, par mon intermédiaire, tout ce qui fait partie de sa vie. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie que tout ce qui est en et autour de vous, vos joies, vos peines, vos souffrances, les personnes que vous aimez et même vos ennemis, les créatures, la vie et la mort, tout peut devenir un don que vos mains sacerdotales élèvent jusqu’au Père, en même temps que mon sacrifice. Sur votre donation descend le feu du Saint-Esprit et consomme votre offrande, dont le parfum monte jusqu’au trône de Dieu.

Certains d’entre vous sont des prêtres ministériels, tels que les évêques, les curés, etc., qui exercent le sacerdoce comme un ministère, c’est-à-dire comme un service à la communauté des fidèles et président la célébration eucharistique. Leur premier devoir est celui de s’offrir à moi pour le peuple. Je suis le Berger qui a offert sa vie pour ses brebis ; chaque berger doit m’offrir sa vie pour ses brebis. Les prêtres ministres accompagnent spirituellement le peuple, afin de le conduire à la compréhension de sa mission sacerdotale ; ils l’aident à atteindre la pleine maturation, à la conscience et à l’exercice du sacerdoce royal. Cependant, le sacerdoce ministériel ne diffère pas de celui des membres du peuple, au contraire même ; le sacerdoce royal du peuple est à la base du service rendu par le prêtre ministre.

Je souhaite que vous preniez conscience que la sainte Messe est célébrée par le peuple, en union avec le prêtre qui préside la célébration. C’est pourquoi, au moment de l’offertoire, chacun de vous, à travers les mains du prêtre ministre et en communion avec lui, s’élève à Dieu en lui offrant ce qu’il porte en son cœur. Pensez à ceci : vous avez la possibilité d’être des prêtres, c’est-à-dire ceux qui réunifient en Christ les joies, les douleurs, les bonnes œuvres, la vie même au nom de toute l’humanité que chacun de vous, à ce moment, représente face à Dieu. Combien de personnes, combien de situations vous pouvez offrir dans la sainte Messe, en implorant Dieu afin qu’il fasse descendre ses grâces sur ceux qui en ont le plus besoin ! Êtes-vous conscients de cela, vous l’a-t-on enseigné ? Je n’en ai pas l’impression, à en juger par vos célébrations froides, distraites, rapides, comme un rite qui vous ennuie, qui ne vous appartient pas et auquel vous assistez passivement par devoir ou par habitude. Les églises sont devenues pour un grand nombre d’entre vous des lieux de rencontre superficiels, de bavardages futiles et non plus des lieux sacrés de silence et de prière. Non, mes enfants, ne faites pas ceci ! Prenez conscience, au contraire, de votre rôle sacerdotal, commencez à vivre d’une façon différente la sainte Messe ; entrez dans l’église en ayant conscience de la grandeur de votre mission sacerdotale.

La mission sacerdotale du peuple ne cesse pas avec la célébration eucharistique, mais elle continue dans la vie de chacun, avec le don de sa vie à Dieu à travers la Très Sainte Vierge Marie. À tout moment, dans le temple de votre personne, sur l’autel de votre esprit, offrez à Dieu votre corps et votre sang comme le pain et le vin pour la célébration d’une longue Messe, celle de votre vie, une liturgie vivante qui se déroule en chacun de vous s’il s’est donné à Dieu.

Mon peuple est un peuple de prophètes. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie qu’en vous est présent le Saint-Esprit, qui vous rend capables de comprendre et de communiquer aux autres la pensée, les souhaits et les réprimandes de Dieu ; il vous rend capables de lire les signes des temps. Pour arriver à cela, il n’y a toujours qu’une seule façon : offrir sa vie à Dieu à travers ma Très Sainte Mère. Elle est l’épouse du Saint-Esprit, qui vous unit à moi ; et moi, je vous transmets ce qui vous sert pour évaluer les situations, et pour savoir les interpréter à la lumière de ma pensée. De cette façon, vous connaissez ma volonté et vous pouvez aider les autres à la comprendre. Le prophète est celui qui vit en union avec moi : par conséquent, il sait recevoir les souhaits de Dieu et les communiquer à son prochain, en l’orientant vers moi. Le prophète est celui qui vit pleinement le don de lui-même qu’il m’a fait, et il s’identifie avec mon Esprit. Il vit sans malice devant Dieu, sans exploiter les grâces et les dons de Dieu en les soumettant à son égoïsme. Il vit en communion avec ses frères et il exerce son ministère prophétique au service et pour l’édification du peuple.

Combien d’entre vous savent qu’ils sont prophètes ? Très peu. Et pourtant, vous êtes un peuple de prophètes, mais personne ne vous l’a enseigné. À l’aube de l’Église sur Terre, le Saint-Esprit descendait sur les premières communautés et guidait le peuple de Dieu à travers ses membres ; chacun exerçait le don de la prophétie, et l’Église marchait dans la vérité, guidée par mon esprit. Et à présent ? La prophétie s’est éteinte dans mon Église, elle a été remplacée par des discours humains qui ne donnent aucun fruit ; elle a également été mise de côté comme un instrument inutile, et elle est surveillée comme un ennemi. Et pourtant, je vous répète que vous êtes un peuple de prophètes. Ouvrez-vous par conséquent à l’action du Saint-Esprit, faites-le avec humilité, sans fanatisme ni exagération. Offrez-vous et débarrassez-vous de votre égoïsme et de vos ruses, de vos ambitions et de votre narcissisme. Ils déplaisent au Saint-Esprit. Il sait parfaitement ce qu’il peut et doit faire en chacun de vous et dans le peuple de Dieu pour faire croître la graine de la sainteté. Demandez-lui de guider votre vie et celle de son peuple. Il le fera et il vous conduira à moi, il vous parlera de moi, et vous, vous pourrez parler de Dieu à ceux qui vous écouteront. Ainsi, mon peuple grandira, et ce sera un peuple saint. Alors les prophètes se lèveront de nouveau dans les assemblées et ils manifesteront les souhaits de Dieu. Je désire parler à mon peuple et instruire chacun de vous au plus profond de lui, car je suis le seul Maître et je suis aussi le Seigneur. J’ai tous les droits de parler directement à mon peuple, et je le ferai. C’est pourquoi réveillez-vous et prenez conscience de votre mission et de votre dignité.

Mon peuple est un peuple royal. Comprenez-vous ceci ? Vous participez pleinement à ma royauté, car je suis le Roi de l’Univers. Vous tous, sans exception, êtes appelés à régner avec moi. Tel aurait dû être dès l’origine : l’homme, créé par Dieu, aurait dû gouverner la création au nom de Dieu. Quel immense privilège et quelle royauté ! Mais le péché originel n’a pas permis tout cela, et l’homme, sur Terre, s’est transformé, de roi qu’il était, en un tyran, petit et féroce, qui prétend de dominer non plus au nom de Dieu mais contre Dieu.

Après ma mort et ma résurrection, je suis monté au ciel et je règne dans la gloire avec le Père et le Saint-Esprit. Dans ma gloire, j’ai également apporté votre humanité que j’ai prise sur moi. Ainsi, je vous ai réhabilités vis-à-vis de mon Père et du vôtre, en vous permettant de revenir régner avec moi et à travers moi. À présent, c’est à vous de choisir : si vous vous offrez à moi, vous règnerez avec moi. Si vous refusez de le faire, vous continuerez d’être ces petits tyrans qui dévastent la Terre, en luttant sans cesse contre vos semblables qui se considèrent plus forts que vous.

Qu’attendez-vous donc à me donner votre vie ? Le destin qui vous est réservé ne vous semble pas grand ? Je ne vous forcerai jamais, car je respecte votre liberté. C’est pourquoi j’attendrai votre réponse. Ce que je vous dis, je le dis pour votre bien et pour votre bonheur, car Dieu ne souhaite rien d’autre pour vous et il ne vous exploitera jamais.

Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».