Je suis là, je suis votre Père

Message de Dieu le Père du 4 août 2019, Solennité de Dieu le Père

« Chers enfants,

c’est avec joie que je suis ici parmi vous, pour vous dire que je vous aime. Aujourd’hui, en vous, parmi vous et à travers vous, mes promesses s’accomplissent. Les promesses faites à vos pères d’une humanité nouvelle et rachetée ; les promesses des prophètes. L’espérance de tant de saints qui sont passés parmi vous s’exprime enfin. Les larmes des justes de toute l’histoire, qui ont espéré voir ce que vous voyez aujourd’hui, sont essuyées.[1] Mes promesses s’accomplissent parce que maintenant, sur la Terre, il y a un peuple qui m’appartient. Enfin, il y a l’Église de tout l’univers que mon Fils a établie : vivante, palpitante, sainte, intègre, ne cherchant que ma volonté.

Sachez que j’accomplis mes promesses en vous, au-delà de vos limites, de vos péchés, de vos insécurités, de vos maladies. Je suis plus grand que vous tous, je suis plus grand que vos cœurs, vos désirs, vos maladies, parce que « mes voies sont au-dessus de vos voies et mes pensées sont au-dessus de vos pensées », comme je l’ai dit par l’intermédiaire du prophète.[2]

Ce que vous allez faire aujourd’hui est quelque chose de très grand.[3] Non seulement parce que vous vous consacrez à moi et que vous me consacrez cette merveilleuse planète que je vous ai donnée : belle, faite spécialement pour vous et qui aujourd’hui est réduite comme vous la voyez, mais parce qu’aujourd’hui vous signez une alliance irrévocable avec moi. Cette alliance est la suivante : « Vous serez mon peuple et moi je serai votre Dieu »[4]. Par mon Fils Jésus, dans l’Esprit Saint, je vous introduirai dans la terre promise, la nouvelle Jérusalem, c’est-à-dire la nouvelle création, préparée depuis l’éternité pour vous et pour ceux qui m’ont aimé et servi au cours des siècles.

Cela signifie qu’à partir d’aujourd’hui, vous m’appartenez définitivement et que je pose sur vous mon sceau. C’est le sceau de l’éternité, de la justice, de l’amour, de la fidélité, de la miséricorde ; le sceau de mes lois que j’ai écrites dans vos cœurs. Tout cela, mes enfants, vous engage à être fidèles, non seulement pour vous-mêmes, mais pour toute cette partie de l’humanité qui gémit, souffre et attend un signe de ma part, à travers mon peuple.

Sachez que la nouvelle création commence avec mon peuple, sur la Terre comme dans d’autres parties de l’univers. Je ne fais rien sans mon peuple. Je ne suis pas un Dieu jaloux de ma puissance, mais j’ai choisi de partager ma gloire avec les anges et avec les hommes. J’ai aussi choisi de la partager avec les autres créatures, car la nature est le miroir de ma gloire. En effet, toutes les créatures manifestent ma gloire, mon pouvoir et ma bonté, et je suis vraiment désolé que vous n’ayez pas compris cela. Je regrette beaucoup que la Terre – qui vous a donné la nourriture, l’eau, la santé, la joie – et toutes les créatures qui l’habitent, aient été exploitées par l’homme de la Terre uniquement pour le profit. Ne le faites pas, car vous êtes les frères et sœurs de toutes les créatures : des animaux, des plantes, de l’eau, de l’air, de la terre, etc. Je vous demande donc que, dans vos maisons, la création trouve sa juste place ; qu’avec vous, un animal, une plante, jusqu’au dernier brin d’herbe se sentent en sécurité, et non menacés et mis en pièces pour l’appât du gain.

Aucun d’entre vous n’entrera seul dans la création, mais vous y entrerez avec les autres créatures, ne l’oubliez pas. La création accuse l’homme de la Terre de l’avoir trahie, exploité, humilié, dévasté. Pour vous, il ne doit pas en être ainsi. Aujourd’hui, vous signez également une alliance avec la création et vous en êtes responsables. Je vous demanderai également d’en rendre compte. Par conséquent, traitez bien votre planète là où vous êtes, parce que ce petit morceau de création qui est autour de vous, vous est confié pour toujours et avec vous, il entrera dans la nouvelle création.

Vous voyez, mes enfants, comment les choses se passent sur la Terre. L’homme ne me cherche pas, ne veut pas de moi, ne me connaît pas, me rejette. C’est pourquoi j’ai voulu un autre peuple et j’ai créé une nouvelle humanité. Au cours des siècles, j’ai suscité des saints, des prophètes, des justes, mais maintenant, en vous, s’accomplit ma promesse d’un peuple nouveau : vous êtes mon peuple nouveau et je suis votre Dieu. Mon Fils vous guidera, l’Esprit Saint vous sanctifiera et je vous protégerai. J’enlèverai de vous les racines empoisonnées, car rien d’impur n’entrera dans mon peuple. Lucifer et toute sa cour n’habiteront plus avec vous. Vous aurez des épreuves et des difficultés, car vous ressentirez la haine de vos ennemis, mais vous n’aurez plus rien à voir avec le mal : je vous séparerai une fois pour toutes du mal, car vous êtes mon peuple.

J’attends de vous que vous soyez toujours conscients que vous m’appartenez. Que le sceau que je pose aujourd’hui sur vos fronts brille à chaque instant de votre vie, dans tous les lieux que vous fréquentez, partout où vous passez. Il n’est pas nécessaire que vous fassiez de grands discours ; mon sceau parlera de lui-même parce que vous porterez ma vie.

Je vous remercie pour le chemin que vous avez parcouru avec moi. Maintenant, un autre commence, celui de la nouvelle création. Je vous ai nourris comme un arbre précieux, non plus enraciné dans cette humanité, mais dans la nouvelle humanité et la nouvelle création. Vous êtes un peuple qui vit sur la Terre, mais qui n’appartient pas à la Terre ni à l’esprit du monde, mais qui m’appartient. Comportez-vous ainsi : n’ayez plus rien à voir avec l’esprit du monde, mais portez partout mon Esprit.

Je vous dis, à vous de la Terre qui m’avez rejeté et qui n’acceptez pas mes lois d’amour, de justice et de miséricorde : désormais, vivez comme vous le souhaitez ! Vivez selon vos lois. Mais je vous dis que vous aurez des jours difficiles, car vous ne connaîtrez plus ni mon amour, ni ma miséricorde, ni ma justice. Vous devrez vous contenter de votre amour, de votre justice, de votre miséricorde, qui sont nuls. Je vous aime tous et suis toujours prêt à vous accueillir à nouveau, mais tant que vous me refusez, je ne peux rien faire pour vous, sinon vous confirmer dans vos choix ; je respecte votre liberté. Vous voulez vous débrouiller seul ? Allez-y seul ! Maintenant, toute mon attention se tourne vers les humbles, les cœurs purs, les innocents ; vers tous ceux qui sont méprisés, mis à l’écart, invisibles. Mes pauvres enfants qui naissent et meurent sans que personne ne s’en aperçoive ! Il n’en sera plus ainsi : je me tournerai vers les derniers et, à travers mon peuple, je les sauverai.

Je vous le dis aussi, puissants de la Terre : ne pensez pas que je ne vous vois pas. Je scrute vos cœurs. Je vois que vous n’avez en vous ni amour, ni justice, ni bonté. Vous ne cherchez que votre gloire, mais je vous dis que votre gloire se changera en néant, car vous cherchez le néant et c’est avec le néant que vous resterez. Celui qui veut vivre seul sans moi mourra seul. Ceci aussi est ma justice : je permets à chacun de vivre selon son choix libre et conscient.

Mais je le répète : personne ne sera laissé seul parmi les petits, les humbles, les innocents, parmi ceux qui souffrent et qui me cherchent. La prière, l’offrande et l’amour de mon peuple atteindront désormais tous ceux qui attendent, qui meurent sans qu’une main ne les caresse, qui disparaissent de la Terre sans que personne ne les remarque. Je n’oublie personne et j’aime les petits. Mon Fils aussi s’est fait petit pour vous. J’aime les justes, les pauvres, les innocents, les cœurs purs. J’aime les enfants, les jeunes et tous ceux qui ont en eux le désir de la vraie vie, mais ne savent pas vers qui se tourner. Eh bien, je vous le dis : je suis là, je suis votre Père et je vous attends toujours à la porte de ma maison, qui est toujours ouverte. Ne passez pas outre car vous ne trouverez rien en dehors de moi.

Mes enfants, la Terre connaîtra des temps difficiles. Toute la haine que l’homme a semée lui reviendra. Vous voyez déjà la nature se rebeller contre l’homme tyran. Mais pour vous, il n’en sera pas ainsi. Personne ne vous touchera, rien ne vous tourmentera. Soyez heureux de ce que vous vivez aujourd’hui. Considérez-vous comme chanceux d’être ici. Ceux qui n’ont pas pu être présents aujourd’hui ne seront certainement pas oubliés : la force de cette célébration s’étendra à tous mes enfants de la Terre et à ceux de l’univers entier. Et mon Église présente dans l’univers répandra à son tour des grâces sur vous, car vous êtes un seul peuple.

Je vous bénis et vous envoie comme témoins de ma vie et de mon amour. Soyez conscients de la responsabilité et de la grandeur de votre vie et de votre appel.

Je vous bénis, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

[1] Cf. Luc 10, 23

[2] Cf. Is 55, 8

[3] Il s’agit de la consécration de la Terre à Dieu le Père, qui aura lieu plus tard au cours de la célébration.

[4] Cf. Jer 11, 4

La prière de consécration est disponible sur notre site web sous la rubrique « Prières de consécration ».